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Article rédigé par Joanna Yakin Radio France – Publié le 16/05/2024 06:42
Les syndicats d’allergologues ont décidé de placer les allergies alimentaires au cœur de la Semaine mondiale de l’Allergie organisée en juin.
Ils estiment que les allergies alimentaires, en augmentation constante depuis 20 ans, constituent un véritable enjeu de santé publique.
D’après le Réseau d’Allergo Vigilance, 10% à 20% des anaphylaxies pédiatriques surviennent en milieu scolaire. (ADRIEN NOWAK / HANS LUCAS via AFP)
Chaque année le Syndicat Français des Allergologues (Syfal) et la Fédération française d’Allergologie (FFAL) organisent la « Semaine mondiale de l’allergie ».
Elle se tiendra cette année du 24 au 29 juin, mais les médecins ont décidé cette année de mettre en avant les risques liés aux allergies alimentaires.
Ils appellent à une plus grande sensibilisation, une meilleure application de la réglementation et une mise à jour des allergènes à déclaration obligatoire.
Séverine Fernandez, médecin allergologue à La Ciotat et présidente du Syfal, répond aux questions de franceinfo.
à lire aussi Santé : les bébés qui bénéficient d’une alimentation variée seront moins allergiques plus tard
franceinfo : Qu’est-ce qu’une allergie alimentaire ?
Dr Fernandez : L’allergie alimentaire est une réponse du système immunitaire au contact d’une protéine alimentaire et qui va vouloir se défendre, lutter contre cet aliment qu’il va considérer comme étant un agresseur en apportant une réponse immunologique, c’est-à-dire une cascade d’enchaînements du système immunitaire qui va vouloir se protéger et qui entraînera plusieurs formes, dont la plus connue est le choc anaphylactique, c’est-à-dire une réponse avec sévère, avec atteinte cardiorespiratoire.
L’allergie alimentaire, on peut en mourir. C’est totalement différent des intolérances alimentaires.
Les intolérances, c’est simplement notre système digestif qui se sent un peu trop rempli ou qui est confronté à un aliment qu’il n’aime pas digérer et qui va entraîner des symptômes.
Ces symptômes, il ne faut pas les minimiser, mais il n’y a jamais de risque vital.
Il y a moins d’allergiques alimentaires que d’intolérants alimentaires, mais pour eux le risque est plus grand.
On ne meurt pas d’une intolérance alimentaire.
En quoi considérez-vous qu’il s’agît d’un enjeu de santé publique ?
D’après les données du Réseau d’Allergo Vigilance (Rav), en population générale on est autour de 4 à 5% d’allergiques alimentaires, mais cela représente 6 à 8% des enfants de moins de 15 ans alors que ce n’était que 2% il y a 20 ans.
En 20 ans on a donc une augmentation de 300%, cela fait quand même une belle augmentation en peu de temps.
« Il n’y a pas une seule explication, mais beaucoup d’études montrent que c’est notamment lié à l’évolution de notre mode de vie avec notamment la transformation des aliments et le fait d’introduire des aliments de « malbouffe ». »
Séverine Fernandez, médecin allergologue à franceinfo
Si on ne prend pas le sujet à bras-le-corps, on va avoir une explosion des allergies.
Prenez l’exemple de ce qui se passe avec les pollens.
Beaucoup d’allergologues ont émis des alertes il y a plus de 25 ans en disant « attention, on a un problème, les pollens s’aggravent et on va avoir une hécatombe côté allergies respiratoires ».
Et, aujourd’hui, on a bien une explosion des pollens et ça ne va plus…
Cette alerte sur les allergies alimentaires, on remarque une aggravation et une augmentation des cas, ça touche nos enfants, ce n’est pas connu, ni reconnu.
Or, il y a aussi toute une répercussion sur la vie sociale. Il y a des réglementations qui existent, mais qui sont encore insuffisamment appliquées.
La réglementation Inco, par exemple, instaure la déclaration obligatoire de certains allergènes, mais elle n’est pas appliquée dans les restaurants.
Que préconisez-vous face aux allergies alimentaires ?
Je préconise déjà d’informer, notamment informer sur comment le diagnostiquer.
On n’a malheureusement pas de possibilité de faire de dépistage en amont, ça n’existe pas.
Mais il y a des règles de base. On peut notamment parler de la diversification alimentaire précoce, expliquer quand consulter et aussi informer sur comment réagir face à quelqu’un qui fait une réaction anaphylactique.
« On a quand même 10% à 20% des anaphylaxies qui surviennent pendant le temps scolaire, à la cantine. Dans 25 à 50% des cas c’était la première fois, l’allergie n’était pas connue. »
Séverine Fernandez, médecin allergologue à franceinfo
Donc il faut que l’on forme, que l’on informe, que les personnes travaillant avec des enfants puissent savoir comment réagir.
Et puis il faut une meilleure application de la réglementation, ainsi qu’une révision régulière des réglementations et de la liste des allergènes à déclaration obligatoire (Ado) en fonction des allergènes émergents.
Je vous donne l’exemple du lait de brebis.
Certains parents cherchent des alternatives au lait de vache et donnent du lait de brebis.
Sauf que l’on a des anaphylaxies au lait de chèvre ou de brebis, or, ce n’est pas à déclaration obligatoire.
Donc les industriels ou les restaurateurs maintenant utilisent du lait de brebis et ils ont le droit de ne pas le dire.
Il faut donc modifier cette liste des Ado notamment en fonction des données que les allergologues reçoivent.
Crédits formations RCR avec AMOQ et FMOQ
Les médecins qui voudraient faire reconnaître les crédits de formations pour des cours de RCR auprès de l’AMOQ, doivent faire la demande par leur responsable local.
Cette demande sera ensuite transmisse par le responsable local, 6 à 8 semaines précédents le cours auquel participent ces médecins, auprès de l’AMOQ qui la fera suivre ensuite à la FMOQ.
Les demandes doivent répondre aux besoins des formations continues et sont valables pour des cours de 3 heures et plus.
Source : AMOQ
Ordre des Chiropraticiens du Québec, Formations RCR
Quelle formation de secourisme est demandée pour un Chiropraticien dans sa formation continue ?
Cette information est disponible dans votre espace membre dans le guide d’application sur la formation continue.
Une formation de RCR/DEA de niveau C est requise soit en présentiel, soit en ligne.
Pour vous inscrire à cette formation vous pouvez suivre un des liens correspondant à votre choix.
Formation RCR/DEA Niv C en présentiel à Québec
Formation RCR/DEA Niv C en présentiel à St Jérôme
Formation RCR/DEA Niv C en ligne
Source : Ordre des Chiropraticiens du Québec
Encadreur pour la FQSC- VOLET ÉVÉNEMENTIEL
Source : https://fqsc.net/cyclisme-recreatif/encadreur-volet-evenementiel
Taekwondo Canada, devenir entraîneur
Dans le processus de certification d’entraîneur de Taekwondo, les cours de secourisme sont des prérequis dans les 1ère et 2e étapes.
1ère étape
Instructeur adjoint (IA)
2ème étape
Entraîneur de Dojang (ED)
lien de la source : https://taekwondo-canada.com/fr/programmes/entraineurspnce/
Pour vous inscrire à nos formations, cliquez sur les liens de secourisme en milieu sportif et récréatif
Augmentation de la pollution de l’air : Risque Cardiovasculaire
RISQUE CARDIOVASCULAIRE : Exacerbé par la pollution de l’air
17 mai 2024
Actualités – publiée le 15/05/2024 par Équipe de rédaction Santélog
BMJ
Ce n’est pas la première étude à alerter sur la hausse des hospitalisations, de causes cardiovasculaires, avec l’augmentation de la pollution de l’air.
Cette nouvelle recherche, menée par une équipe de la Harvard T.H. Chan School of Public Health (Boston), confirme, dans le British Medical Journal (BMJ), une association forte entre une exposition chronique à la pollution atmosphérique et le risque d’hospitalisation cardiovasculaire, en particulier chez les personnes âgées.
Pour la première fois, ces associations sont précisées en fonction du niveau de PM2,5 et pour chaque maladie cardiovasculaire.
Parmi les principales conclusions, on note :
PM2,5, pas de risque zéro !
L’un des auteurs principaux, Yaguang Wei, chercheur en santé environnementale explique que « le moment est critique et la mise en œuvre de politiques de contrôle de la pollution atmosphérique aura des implications profondes pour la santé publique ».
L’équipe rappelle notamment que début février 2024, l’Environmental Protection Agency (EPA) a mis à jour ses normes nationales de qualité de l’air ambiant, abaissant le niveau annuel moyen autorisé de PM2,5 du pays de 12 microgrammes par mètre cube (μg/m3) à 9 μg/m3.
Mais, selon ces chercheurs, cette baisse de seuil est loin d’être satisfaisante.
L’étude a rapproché les données de dossiers de santé et les niveaux d’exposition aux PM2,5 de près de 60 millions de bénéficiaires de Medicare, âgés de 65 ans et plus, sur la période 2000-2016.
Pour lire la suite RISQUE CARDIOVASCULAIRE : Exacerbé par la pollution de l’air | santé log (santelog.com)
Secourisme RCR Québec vous permet de suivre cette formation de RCR en cliquant sur le lien en classe ou Hybride ou en ligne
Secourisme RCR Québec vous permet de suivre cette formation de Secourisme Général en cliquant sur le lien en classe ou Hybride
Augmentation des allergies alimentaires depuis 20 ans
Allergies alimentaires : « En 20 ans, on a une augmentation de 300% » chez les enfants, alerte un médecin
17 mai 2024
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Article rédigé par Joanna Yakin Radio France – Publié le 16/05/2024 06:42
Allergies alimentaires : « En 20 ans, on a une augmentation de 300% » chez les enfants, alerte un médecin (francetvinfo.fr)
Les syndicats d’allergologues ont décidé de placer les allergies alimentaires au cœur de la Semaine mondiale de l’Allergie organisée en juin.
Ils estiment que les allergies alimentaires, en augmentation constante depuis 20 ans, constituent un véritable enjeu de santé publique.
D’après le Réseau d’Allergo Vigilance, 10% à 20% des anaphylaxies pédiatriques surviennent en milieu scolaire. (ADRIEN NOWAK / HANS LUCAS via AFP)
Chaque année le Syndicat Français des Allergologues (Syfal) et la Fédération française d’Allergologie (FFAL) organisent la « Semaine mondiale de l’allergie ».
Elle se tiendra cette année du 24 au 29 juin, mais les médecins ont décidé cette année de mettre en avant les risques liés aux allergies alimentaires.
Ils appellent à une plus grande sensibilisation, une meilleure application de la réglementation et une mise à jour des allergènes à déclaration obligatoire.
Séverine Fernandez, médecin allergologue à La Ciotat et présidente du Syfal, répond aux questions de franceinfo.
à lire aussi Santé : les bébés qui bénéficient d’une alimentation variée seront moins allergiques plus tard
franceinfo : Qu’est-ce qu’une allergie alimentaire ?
Dr Fernandez : L’allergie alimentaire est une réponse du système immunitaire au contact d’une protéine alimentaire et qui va vouloir se défendre, lutter contre cet aliment qu’il va considérer comme étant un agresseur en apportant une réponse immunologique, c’est-à-dire une cascade d’enchaînements du système immunitaire qui va vouloir se protéger et qui entraînera plusieurs formes, dont la plus connue est le choc anaphylactique, c’est-à-dire une réponse avec sévère, avec atteinte cardiorespiratoire.
L’allergie alimentaire, on peut en mourir. C’est totalement différent des intolérances alimentaires.
Les intolérances, c’est simplement notre système digestif qui se sent un peu trop rempli ou qui est confronté à un aliment qu’il n’aime pas digérer et qui va entraîner des symptômes.
Ces symptômes, il ne faut pas les minimiser, mais il n’y a jamais de risque vital.
Il y a moins d’allergiques alimentaires que d’intolérants alimentaires, mais pour eux le risque est plus grand.
On ne meurt pas d’une intolérance alimentaire.
En quoi considérez-vous qu’il s’agît d’un enjeu de santé publique ?
D’après les données du Réseau d’Allergo Vigilance (Rav), en population générale on est autour de 4 à 5% d’allergiques alimentaires, mais cela représente 6 à 8% des enfants de moins de 15 ans alors que ce n’était que 2% il y a 20 ans.
En 20 ans on a donc une augmentation de 300%, cela fait quand même une belle augmentation en peu de temps.
« Il n’y a pas une seule explication, mais beaucoup d’études montrent que c’est notamment lié à l’évolution de notre mode de vie avec notamment la transformation des aliments et le fait d’introduire des aliments de « malbouffe ». »
Séverine Fernandez, médecin allergologue à franceinfo
Si on ne prend pas le sujet à bras-le-corps, on va avoir une explosion des allergies.
Prenez l’exemple de ce qui se passe avec les pollens.
Beaucoup d’allergologues ont émis des alertes il y a plus de 25 ans en disant « attention, on a un problème, les pollens s’aggravent et on va avoir une hécatombe côté allergies respiratoires ».
Et, aujourd’hui, on a bien une explosion des pollens et ça ne va plus…
Cette alerte sur les allergies alimentaires, on remarque une aggravation et une augmentation des cas, ça touche nos enfants, ce n’est pas connu, ni reconnu.
Or, il y a aussi toute une répercussion sur la vie sociale. Il y a des réglementations qui existent, mais qui sont encore insuffisamment appliquées.
La réglementation Inco, par exemple, instaure la déclaration obligatoire de certains allergènes, mais elle n’est pas appliquée dans les restaurants.
Que préconisez-vous face aux allergies alimentaires ?
Je préconise déjà d’informer, notamment informer sur comment le diagnostiquer.
On n’a malheureusement pas de possibilité de faire de dépistage en amont, ça n’existe pas.
Mais il y a des règles de base. On peut notamment parler de la diversification alimentaire précoce, expliquer quand consulter et aussi informer sur comment réagir face à quelqu’un qui fait une réaction anaphylactique.
« On a quand même 10% à 20% des anaphylaxies qui surviennent pendant le temps scolaire, à la cantine. Dans 25 à 50% des cas c’était la première fois, l’allergie n’était pas connue. »
Séverine Fernandez, médecin allergologue à franceinfo
Donc il faut que l’on forme, que l’on informe, que les personnes travaillant avec des enfants puissent savoir comment réagir.
Et puis il faut une meilleure application de la réglementation, ainsi qu’une révision régulière des réglementations et de la liste des allergènes à déclaration obligatoire (Ado) en fonction des allergènes émergents.
Je vous donne l’exemple du lait de brebis.
Certains parents cherchent des alternatives au lait de vache et donnent du lait de brebis.
Sauf que l’on a des anaphylaxies au lait de chèvre ou de brebis, or, ce n’est pas à déclaration obligatoire.
Donc les industriels ou les restaurateurs maintenant utilisent du lait de brebis et ils ont le droit de ne pas le dire.
Il faut donc modifier cette liste des Ado notamment en fonction des données que les allergologues reçoivent.
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Identifier les activités de formation pertinentes reconnues par l’OIIQ ?
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Ref: OIIQ Foire aux questions
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Paragraphe : 1.3 Programmes d’études et domaines généraux de formation à l’enseignement primaire et secondaire (page 2)
source : instruction annuelle 2023-2024
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