Augmentation de la pollution de l’air : Risque Cardiovasculaire

Actualités  –  publiée le 15/05/2024 par Équipe de rédaction Santélog

BMJ

L'étude confirme une association forte entre une exposition chronique à la pollution atmosphérique et le risque d'hospitalisation cardiovasculaire, en particulier pour les personnes âgées (Visuel Adobe Stock 231188955) Une image contenant texte, Police, logo, conception

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Ce n’est pas la première étude à alerter sur la hausse des hospitalisations, de causes cardiovasculaires, avec l’augmentation de la pollution de l’air.

Cette nouvelle recherche, menée par une équipe de la Harvard T.H. Chan School of Public Health (Boston), confirme, dans le British Medical Journal (BMJ), une association forte entre une exposition chronique à la pollution atmosphérique et le risque d’hospitalisation cardiovasculaire, en particulier chez les personnes âgées.

Pour la première fois, ces associations sont précisées en fonction du niveau de PM2,5 et pour chaque maladie cardiovasculaire.

Parmi les principales conclusions, on note :

  • toujours l’impact particulier des particules fines (PM2,5) sur ce risque d’hospitalisation cardiovasculaire chez les personnes âgées ;
  • des impacts disproportionnés sur les résidents des quartiers socio-économiquement défavorisés, plus exposés à la pollution ;
  • l’absence de seuil sûr pour l’exposition chronique aux PM2,5 et l’insuffisance de « rigueur » des normes actuelles concernant les niveaux moyens annuels tolérables de PM2,5, en santé publique en général.

PM2,5, pas de risque zéro !

L’un des auteurs principaux, Yaguang Wei, chercheur en santé environnementale explique que « le moment est critique et la mise en œuvre de politiques de contrôle de la pollution atmosphérique aura des implications profondes pour la santé publique ».

L’équipe rappelle notamment que début février 2024, l’Environmental Protection Agency (EPA) a mis à jour ses normes nationales de qualité de l’air ambiant, abaissant le niveau annuel moyen autorisé de PM2,5 du pays de 12 microgrammes par mètre cube (μg/m3) à 9 μg/m3.

Mais, selon ces chercheurs, cette baisse de seuil est loin d’être satisfaisante.

L’étude a rapproché les données de dossiers de santé et les niveaux d’exposition aux PM2,5 de près de 60 millions de bénéficiaires de Medicare, âgés de 65 ans et plus, sur la période 2000-2016.

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