La Noyade et la Quasi-Noyade
La noyade se traduit par une insuffisance respiratoire aigüe causée par la submersion des voies respiratoires et peut engendrer des séquelles ou même la mort, selon le temps de l’arrêt respiratoire.
Le conseil médical du Canada définit donc la quasi-noyade comme «la survie de plus de 24h à un accident de submersion». Aucune séquelle ne résulte donc de la quasi-noyade. Une personne ayant subi un tel accident se doit d’avoir recours à des soins médicaux afin d’écarter les risques de complications.
« Si quelqu’un boit la tasse, on va lui demander [à lui ou à ses parents] de surveiller certains signes qui pourraient faire leur apparition dans les heures qui vont suivre, nous dit son collègue François Lépine : des difficultés respiratoires qui peuvent s’apparenter à de l’asthme, une toux anormale, un teint pâle, ce sont les séquelles d’une quasi-noyade. Dans ces cas, on recommande aux gens de consulter un médecin. »
Historique de la terminologie
La nouvelle définition de la noyade, adoptée lors du premier congrès international sur la noyade en 2002, permet notamment de mieux colliger les statistiques sur la noyade dans le monde entier.
Dans le passé, le terme « noyade » était utilisé pour faire référence à la mort par noyade. Maintenant, il s’applique aussi à toute situation où une victime survit à un incident d’immersion des voies respiratoires ou de submersion dans un liquide.
Au Québec, les termes « noyade sèche », « noyade mouillée », « noyade passive », « noyade active », « noyade silencieuse », « quasi-noyade » et « noyade secondaire » ont été abandonnés.
Lien internet Conseil médical du Canada:
http://apps.mcc.ca/Objectives_Online/objectives.pl?lang=french&role=expert&id=109-6